Un automne haut en couleurs
C’est un automne de reprise. Comme tous les ans au Québec, l’automne est haut en couleurs. Mais cette année, les couleurs n’embellissent pas seulement les forêts. La reprise se fait sentir dans tous les secteurs et après plus de 18 mois de fermeture des frontières canadiennes, le sentiment d’une vie à peu près normale se lit sur bien des visages.
Plusieurs indicateurs sont au vert ; et que ce soit pour les particuliers ou pour les entreprises, ce sentiment de reprise redonne des ailes.
Reprise économique et aides gouvernementales
Les mesures immédiates, importantes et décisives prises par les gouvernements fédéral et provinciaux, dès le début de la crise sanitaire, ont conduit les Canadiens et les entreprises à rebondir assez facilement. Soulignons, fait assez rare au Canada, que l’épargne des ménages et des entreprises est élevée, grâce en grande partie aux aides et subventions gouvernementales et bancaires.
La pandémie a touché tous les secteurs de l’économie canadienne ; surtout ceux de l’énergie, du tourisme, de la restauration, de l’hôtellerie et du commerce de détail. La reprise économique de cet automne s’opère dans la plupart des secteurs même si on constate une pénurie de main d’œuvre dans plusieurs de ceux-ci.
Restent des ombres au tableau : l’inflation et la pénurie de main d’œuvre. Sans penser à une reprise de la pandémie comme on le constate en ce moment dans certains pays européens.
L’inflation attribuable notamment aux perturbations des chaines d’approvisionnement ne devrait être que transitoire.
Quant à la pénurie de main d’œuvre, l’immigration temporaire et l ’élargissement des cibles d’immigration à plusieurs catégories professionnelles devraient aider plusieurs secteurs de l’économie comme ceux de la restauration, l’hôtellerie, le commerce de détail et la transformation alimentaire. Considérons ce récent assouplissement en vigueur jusqu’en décembre 2023 comme un bon renfort pour les entreprises.
Même si la Prestation canadienne de relance économique (PCRE), qui a permis d’aider financièrement les Canadiens touchés par la pandémie, s’est arrêtée le 23 octobre dernier, le gouvernement fédéral prévoir d’autres programmes plus ciblés pour protéger les travailleurs et les entreprises dans des secteurs tels que le tourisme et la restauration.
Au niveau sanitaire, la population canadienne est vaccinée à plus de 75%. Toutefois, la prudence est encore de mise et si les précautions sanitaires deviennent plus légères, elles restent très respectées.
L’embellie de la vie quotidienne se ressent partout ; notamment dans les villes comme le centre-ville de Montréal, longtemps déserté.
La reprise des déplacements
Depuis la réouverture des frontières en septembre, les avions entre l’Europe et le Canada se remplissent bien. Ainsi, les activités professionnelles, commerciales et touristiques entre les deux continents ont bien recommencé.
Chez Classe Affaires, nous avons pu de nouveau accueillir nos clients et leur faire découvrir ce que sera peut-être leur nouvelle terre d’installation. C’est enfin le retour de nos Journées Découvertes. Rien de mieux que ces voyages exploratoires pour saisir tous les enjeux d’une expatriation et bien préparer sa feuille de route. Que ce soit pour des entrepreneurs, des entreprises ou des franchiseurs, nos agendas mêlent rencontres, entretiens, échanges, visites-terrain et témoignages. Ils conduisent nos clients à objectiver leur projet et prendre leur décision.
Ainsi, nous avons pu recevoir à nos bureaux et présenté à notre réseau d’experts une dizaine de clients.
Plusieurs de nos clients qui attendaient leur visa d’immigration sont aussi sur le point d’arriver.
La reprise de la mobilité professionnelle
Nous parlons souvent de pénurie de main d’œuvre au Québec. C’est une difficulté tant pour les entreprises actuelles que pour celles qui aimeraient s’y installer.
Bien conscient de ce manque de ressources humaines qui risque de freiner sa reprise et sa croissance économique, le Gouvernement du Québec travaille depuis plusieurs années sur la modernisation et l’adéquation de son système d’immigration avec les besoins du marché du travail.
Ainsi, il vient de décider de maintenir son cap de 49 500 à 52 500 personnes immigrantes pour assurer une relance économique forte dans toutes les régions. Il a ajouté à ce nombre 18 000 personnes additionnelles pour tenir compte du déficit d’admissions constaté en 2020. Pour faciliter aussi l’afflux de main d’œuvre, il a accordé un élargissement de l’admissibilité au traitement simplifié de plusieurs professions peu spécialisés.
Enfin, il poursuit ses activités de recrutement international avec les Journées Québec. Cette année, plus de 130 employeurs québécois réaliseront des entretiens d’embauche par visioconférence. Les personnes intéressées pouvaient s’inscrire jusqu’au 21 novembre.
Entrer au Canada par le biais du travail, certes mais soyez prêts ! Prenez le temps de préparer votre image de marque et de comprendre les attentes de votre futur employeur, canadien ou québécois. Les différences culturelles et les relations au travail sont bien différentes de ce que vous connaissez.
Ne faites pas l’économie d’un exercice essentiel avec un de nos partenaires en RH. Apprenez à développer votre image de marque et à rendre votre CV attractif au regard des attentes du marché québécois, à préparer vos entretiens d’embauche et savoir négocier votre rémunération et vos avantages sociaux. Vous intégrerez alors harmonieusement le marché du travail québécois.
La reprise d’entreprise
Il n’y a pas qu’un manque de main d’œuvre au Québec mais aussi un manque de relève pour les entreprises qui sont à céder.
Plus de la moitié des fondateurs d’entreprises au Québec sont déjà ou seront bientôt à la retraite. Et, la relève locale n’est pas toujours au rendez-vous. Aussi, on estime un déficit théorique de 38 000 entrepreneurs. La pandémie a impacté de nombreux secteurs. Elle a conséquemment accru les opportunités de reprise : tourisme, hôtellerie, restauration, commerce de détail notamment.
Les cédants québécois sont assez ouverts à vendre leur entreprise à des Français. Les Français et Européens francophones y trouvent de multiples avantages. Ainsi, la langue commune, la proximité culturelle malgré les importantes différences, la proximité géographique (porte d’entrée de l’Amérique du Nord), les simplicités administratives, le CETA/AECG peuvent attiser leur intérêt. Mais certains points sont à prendre en considération par le repreneur venant d’Europe. La culture nord-américaine, la taille du marché, les différences dans la fiscalité, le droit des affaires, le management ; et enfin la pénurie de main d’œuvre! peuvent aussi les freiner.
Classe Affaires a bâti une offre d’accompagnement sur mesure, totalement aidante et facilitante pour le repreneur. En collaboration avec ses partenaires, étape par étape, aux côtés du repreneur, Classe Affaires le conduit jusqu’à son installation finale.
Si vous êtes intéressés par vous expatrier au Québec en reprenant une entreprise ou un commerce, vous pouvez vous familiariser avec les entreprises québécoises à reprendre, visibles sur les sites fusacq.com et placedescommerces.com. Le Centre de transfert des entreprises du Québec regorge aussi d’informations sur la relève des entreprises.