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Acquérir une entreprise au Québec, en plein Covid-19

Acquérir une entreprise au Québec, en plein Covid-19

Patience et résilience

Les frontières canadiennes sont toujours fermées aux touristes et il faut s’armer de patience lorsqu’on a un projet d’installation et qu’on attend son visa. Cette pandémie et le confinement qui s’en est suivi ont bouleversé nos économies et  modifié considérablement tous nos plans.

Entre le confinement, la fermeture des frontières, la quatorzaine imposée pour toute personne y entrant, de très nombreux candidats à l’immigration au Canada ont dû reporter leur projet. Plusieurs de nos clients devaient arriver et s’installer au Canada cet été. Certains d’entre eux sont même engagés dans un processus pour acquérir une entreprise. 

C’est notamment le cas de Frédéric et Anne-Laure. Nous les avions rencontrés lors du Salon de la Franchise de Paris en 2019. Après cette première rencontre, nous en avons eu d’autres.  Nous les avions accueillis en octobre dernier dans le cadre de nos Journées Découvertes. Leur projet s’était, au cours des mois suivants, matérialisé et nous les attendions en avril pour leur présenter des opportunités d’affaires. La Covid-19 est venue entraver le déroulement des étapes.

Toujours à leurs côtés et à leur écoute pendant cette période d’incertitude et d’attente de réouverture des frontières, nous voulions aussi savoir comment ils s’étaient organisés dans leurs démarches. Comment vivent-ils cette attente et quel est leur état d’esprit?

 Témoignage de Frédéric et Anne-Laure 

Vous souhaitez vous installer au Québec et vous avez démarré votre projet. Pouvez-vous me dire en quelques lignes comment vous avez procédé ?

 Après ses études, Frédéric a failli aller travailler à St Pierre et Miquelon afin de se rapprocher du Canada qui l’a toujours attiré. Quand Frédéric a mis en vente son officine, nous nous sommes posé la question de « où » et dans « quoi » investir par la suite. Chaque piste nous amenait au constat de devoir changer de ville.  Et aussi, être contraints de se reconstituer un réseau amical et professionnel tout en sachant qu’il serait difficile, notamment pour moi, de retrouver les mêmes conditions de travail et la même qualité de vie que celle que nous avions actuellement.

C’est donc tout naturellement que le projet du Québec a germé.  Nous avons donc commencé à étudier cette possibilité, sans pour autant désinvestir ce que nous avons construit en France.

Avez-vous procédé par vous-même en consultant des sites internet, vous êtes-vous fait accompagner ?

Nous nous sommes renseignés auprès d’amis vivant au Québec et sur internet par rapport à nos diplômes, à la culture mais aussi la qualité de vie et les conditions économiques de cette province. En mars 2018 nous y avons fait un premier voyage, en famille : moitié tourisme moitié prospection. Ce voyage a confirmé notre envie de tenter l’aventure.

Quand Frédéric a vendu son commerce en 2019, il est allé au Salon de la Franchise. Il y a croisé le chemin de Xavier Chambon au stand Classe Affaires. Celui-ci nous a proposé les Journées Découvertes.

Nous sommes partis tous les deux au Québec en octobre 2019. Durant 5 jours, Xavier Chambon et Eric Gerbier nous ont présenté différentes personnes susceptibles de nous conseiller et nous accompagner pendant toutes les étapes de notre projet, tant d’un point de vue professionnel que personnel.

Nous avons particulièrement apprécié le fait que les rencontres proposées correspondaient parfaitement à  notre situation et à notre projet.

Pendant 5 jours, les rencontres se sont succédé : toujours concises, efficaces et dans une ambiance conviviale. En plus d’une présentation globale de leurs prestations, chaque spécialiste était au fait des différences et des convergences entre les systèmes français et canadien. Ils ont su attirer notre attention sur les points de vigilance à avoir et sur les différentes étapes par lesquelles passer, avant la réalisation de notre projet. Leur mission n’était pas de nous vendre du rêve, mais de nous aider à faire des choix « librement éclairés ».

Nous avons donc reçu des informations et des conseils généraux sur les spécificités québécoises dans chaque domaine (immigration, scolarité, santé, fiscalité… ) et surtout des réponses concrètes aux questions que nous nous posions.

Durant ce séjour, Classe Affaires nous a mis en contact avec des franchiseurs et des partenaires, comme Québec International, susceptibles de nous présenter des opportunités d’affaires. Nous avons aussi pu échanger avec des Français expatriés qui nous ont fait part de leur expérience.

Depuis votre retour de ce voyage exploratoire, quelles ont été vos démarches ?

Suite à ces rencontres, nous avons appliqué les différents conseils qui nous avaient été donnés et nous avons entamé certaines démarches administratives, notamment en ce qui concerne l’équivalence du diplôme pour Anne-Laure.

Nous avons entretenu les contacts pris sur place et, toujours accompagnés par Classe Affaire, nous avons été, pendant quelques mois, en pour-parler avec une franchise. Malheureusement, cette piste n’a pas pu aboutir… Mais nous avons recontacté Québec International et le CTEQ qui nous ont proposé d’autres opportunités d’affaires correspondant à notre projet.

Aujourd’hui, les choses sont en bonne voie. Nous faisons régulièrement des visio avec notre avocat auxquelles nous invitons Classe Affaires pour leur expertise et leurs conseils avisés.

La pandémie Covid-19 nous a tous surpris et le confinement imposé a-t-il changé vos plans ?

Nous avions prévu un voyage à Montréal en avril pour visiter l’entreprise convoitée avant la rédaction de la lettre d’intention.

À part ce contretemps, les choses ont tout de même pu continuer : bilans comptables, démarchage auprès des banques… Nous avons également profité de ce temps de confinement pour avancer dans la constitution du dossier d’immigration en rassemblant les pièces.

Même si nous nous sommes fixé une date limite pour notre projet, et malgré une certaine impatience à le voir se concrétiser, nous n’avons jamais voulu brûler les étapes : lentement mais sûrement !

Nous avons la chance de ne pas « fuir » la France et d’envisager cette aventure comme une opportunité familiale, humaine et professionnelle. Nous savons que le Québec ne sera pas « mieux » que la France, simplement différent alors nous souhaitons arriver dans de bonnes conditions.

Tous ces préparatifs, les discussions que nous avons en famille permettent aussi de préparer les enfants, les proches et de rêver !

Comment faites-vous pour garder les relations avec les intervenants rencontrés lors de votre voyage exploratoire ? Poursuivez-vous votre projet et comment ?

Nous sommes toujours en contact avec Classe Affaires ainsi qu’avec un avocat par rapport à l’achat de la société et pour la stratégie d’immigration.

Quelles sont les prochaines étapes ?

La lettre d’intention pour l’achat de la société a été rédigée par notre avocat. Classe Affaires nous a suggéré quelques modifications que nous avons appréciées. La lettre est partie et nous attendons maintenant le retour du vendeur. Viendront ensuite les vérifications diligentes et, nous l’espérons, la concrétisation de l’achat et le visa !

Nous guettons l’ouverture des frontières et la levée de la quatorzaine pour revenir sur le territoire canadien pour les formalités et organiser notre installation. En espérant être à Montréal début 2021 ! Nous restons confiants et motivés, car bien accompagnés !