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Le repreneuriat au Québec avec Classe Affaires

Le repreneuriat au Québec avec Classe Affaires

Le repreneuriat, l’avenir de l’entrepreneuriat

Le repreneuriat au Québec est dans toutes les bouches et de nombreux experts du monde des affaires s’y intéressent. Reconnaissons que c’est un enjeu majeur pour l’économie québécoise et reprendre une entreprise existante est considéré désormais comme l’avenir de l’entrepreneuriat.

Selon les estimations de l’Observatoire du repreneuriat et du transfert d’entreprise du Québec (ORTEQ), il y aurait plus de 16 000 entreprises au Québec dont les propriétaires souhaitent procéder à la vente ou au transfert d’une entreprise d’ici la fin de 2024.

On considère même que le repreneuriat dépasse maintenant la création de nouvelles entreprises. C’est un virage pour l’économie québécoise et ce, dans le contexte actuel d‘inflation, de taux d’intérêt élevé et de pénurie de main d’œuvre.

Rappelons que depuis plusieurs années, certains indicateurs, accélérés par la période pandémique, pouvaient nous alerter :

  • Vieillissement de la population et par conséquent départ accru à la retraite de propriétaires-dirigeants
  • Peu de relève au sein du noyau familial
  • Pertes économiques dues à la pandémie dans certains secteurs
  • Difficultés à rembourser des prêts et par conséquent vente anticipée

Se tourner vers l’international (l’immigration) pour trouver des repreneurs

Le Gouvernement du Québec a bien compris que l’immigration d’affaires pouvait être une solution au repreneuriat. À cette fin, il a mis en place dès le début de l’année 2024, des processus d’immigration facilitant la reprise d’entreprises par des acquéreurs étrangers. Pour rester en cohérence avec sa politique de francisation, il a veillé à ce que cette démarche facilite l’arrivée d’immigrants francophones, lesquels pourraient donc plus rapidement s’intégrer à la société québécoise.

Ces nouveaux programmes conduisent à la Résidence permanente au Canada.

En savoir plus sur l’immigration d’affaires au Québec   

Pour assurer la réussite des reprises, le programme exige que les acquéreurs soient accompagnés par des experts locaux en mesure d’assister l’acquéreur dans tout son processus d’acquisition.

Les experts du repreneuriat au Québec

Classe Affaires accompagne des Français et autres étrangers francophones dans leur projet d’expatriation au Canada et ce, depuis 8 ans. De nombreux clients ont choisi de reprendre une entreprise au Québec pour s’installer de façon pérenne et immigrer. La mission de Classe Affaires commence dès le début de leur projet. La première étape, essentielle et incontournable, est un voyage exploratoire qui permet aux candidats de se préparer, d’appréhender les différences culturelles, de comprendre le marché, d’objectiver leur projet et de rencontrer les experts nécessaires à la mise en œuvre du projet.

Dans le cas d’une acquisition au Québec, Classe Affaires accompagne ses clients dans l’identification et le choix de l’entreprise à reprendre en fonction des critères identifiés par le client (secteur d’activité, région, potentiel de développement, CA, etc.) mais aussi de ses capacités de financement et de son profil personnel.

Pour ce faire, elle s’appuie sur son réseau d’experts : avocats en droit des affaires, fiscalistes, comptables, courtiers d’entreprises, banques et autres intervenants du secteur, spécialistes de repreneuriat comme notamment le CTEQ (Centre de transfert des entreprises du Québec). Un autre réseau important que Classe Affaires incorpore dans sa méthodologie est le monde de la franchise, considéré pour sa part comme du repreneuriat encadré

Les plateformes dédiées au repreneuriat

Le CTEQ est évidemment le premier intervenant à considérer. Il s’adresse aux acheteurs et aux vendeurs d’entreprises et facilite le transfert d’entreprise au Québec. Pour faciliter les mises en relation entre vendeurs et acheteurs, il a mis en place une plateforme : l’INDEX. Les vendeurs peuvent y créer une fiche pour vendre leur entreprise et les repreneurs peuvent y chercher une entreprise en fonction de leurs champs d’intérêt et de secteurs d’activités bien précis.

Fusacq, première plateforme digitale française dédiée aux fusions et acquisitions a maintenant une section canadienne et permet aux Européens francophones, désireux de s’installer au Canada, d’identifier des opportunités de reprise.

Outre les courtiers en entreprises mandatés par des entreprises à céder et qui représentent les cédants, plusieurs plateformes proposent des opportunités : lavitrine.biz, fusacq.ca, bizzmatch.ca, canadaest.com, baloto.ca, libe.quebec, maydaystrategies.com, etc.

Classe Affaires se repose en grande partie sur toutes ces plateformes mais pas seulement !

Dans sa méthodologie, Classe Affaires propose aussi de solliciter les entreprises qui ne sont pas à vendre. Car, tout est question d’opportunité !

Le processus de repreneuriat par Classe Affaires 

Lorsque l’on n’est pas sur place et que l’on souhaite entreprendre et immigrer, il est bien sûr essentiel de se faire accompagner.

Eric Gerbier, Vice-Président exécutif et Marie-Josée Blanchet, Consultante senior chez Classe Affaires Canada France nous expliquent les étapes à planifier et les particularités locales à ne pas sous-estimer.

Dans un processus de repreneuriat, quelles sont les principales étapes à prévoir ?

Eric : L’exercice d’une reprise est toujours délicat, surtout dans un pays que l’on ne connait pas.  Entre la méconnaissance du marché, les codes d’affaires différents, il est essentiel de se faire accompagner et de se doter d’un encadrement juridique, fiscal, comptable et bancaire adapté.

Chez Classe Affaires, nous mettons à disposition de nos clients une offre sur mesure, un réseau de contacts et de partenaires qualifiés qui nous a pris des années à bâtir et notre méthodologie prévoit une assistance à toutes les étapes du projet de reprise.  

La première étape, le voyage exploratoire, conduit à la qualification du projet et à la décision ou non de reprendre une entreprise en activité.

Classe Affaires propose ensuite un accompagnement qui inclut en tout premier lieu l’identification et la qualification des critères de l’acquéreur, afin qu’il puisse déterminer le profil qui se rapproche le plus de sa cible.

Chacun de nos clients bénéficie d’un Chef de projet Classe Affaires pour un accompagnement complet, du début à la fin du processus. Ce chef de projet est chargé de mettre en relation les professionnels essentiels à la réalisation de la transaction : avocats d’affaires, comptables, fiscalistes, avocats d’immigration, banquiers et ce, aux bons moments.

Où trouver les bonnes affaires? 

Les bonnes affaires sont très souvent dans le marché caché ; donc difficilement accessibles pour une majorité de repreneurs.

Classe Affaires a accès aux meilleures sources d’approvisionnement en opportunités : réseau M&A du Québec, institutionnels comme le CTEQ et organismes régionaux comme Québec International par exemple.
Au sein de Classe Affaires, Marie-Josée Blanchet et moi-même coordonnons tous les dossiers d’acquisition.

Marie-Josée : Les PME sont souvent gérées comme des familles et les dirigeants ont très souvent à cœur la survie de leur « bébé ». Le choix du repreneur est la clé du succès de la relève ! De ce fait, les cédants regardent trois aspects :

  • Le prix – L’incontournable
  • Le fit – L’habileté du repreneur à réussir la transaction
  • L’avenir – La capacité de faire grandir l’entreprise et l’équipe

Les difficultés rencontrées ne sont pas vraiment liées au prix de vente, ou aux vérifications comptables, ou aux calculs fiscaux ou au secteur d’activités. Les vraies difficultés sont davantage liées à la qualité de la communication, aux interprétations, au momentum !

Comment Classe Affaires procède ?

Eric : Il y a deux cas de figure.

  1. Soit Vous avez déjà trouvé la cible par vos propres moyens et là Classe Affaires interviendra pour gérer, coordonner et mener la transaction à son terme. Et même si vous l’avez trouvée nous aurons toujours un plan B pour aller chercher en parallèle d’autres affaires dans notre réseau, qu’elles soient visibles, cachées ou même pas à vendre !
  2. Soit vous nous mandatez dès le départ de l’identification de la cible jusqu’à la transaction finale.

Dans les 2 cas de figure, le chef de projet Classe Affaires est le principal interlocuteur pour l’ensemble de l’opération.

Marie-Josée : Pour chaque candidat nous faisons très un gros travail de qualification et de ciblage afin de déterminer le profil de l’acquéreur, ses objectifs, ses moyens. Sinon il va partir dans tous les sens, et ça c’est ce qui doit être évité à tout prix.

Une fois ce travail validé, nous vous accompagnons tout au long du processus, à la fois d’un point de vue financier mais également humain pour maximiser les chances de succès du transfert et la pérennité de l’entreprise.

Quel délai doit-on prévoir et comment faire à distance ?

Marie-Josée : Le laps de temps entre l’identification de la cible et la signature de la transaction nécessite entre 6 et 12 mois, voire un peu plus dans certains cas.

Le rythme des échanges est important et il faut respecter les particularités locales. En tant que chef de projet, je représente l’acquéreur auprès du cédant mais aussi auprès de tous les intervenants impliqués. Je suis sur le terrain, il n’y a pas de décalage horaire, je connais la culture locale, les habitudes, je parle le même langage que le cédant. J’aide à créer un climat de confiance entre le cédant et el repreneur. Je sais surtout comment négocier à la nord-américaine. Il faut souvent être très rapide et opportuniste. Je facilite les échanges et c’est aussi cela qui permet d’aller à un bon rythme, de respecter les échéances et d’assurer le succès de la transaction.