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Pénurie de patrons au Québec

Pénurie de patrons au Québec

On entend souvent parler de pénurie de main d’œuvre au Québec, d’un taux de chômage inférieur à 4%. Mais saviez-vous que le Québec manque aussi de patrons !

 

Patrons recherchés : des entreprises québécoises à céder

Selon une enquête de la Fondation de l’Entrepreneurship, le Québec compte plus de 10 000 entreprises à reprendre d’ici 2020.

Les données statistiques montrent qu’actuellement 98 000 entrepreneurs prévoient se retirer des affaires en désirant vendre ou transmettre leur entreprise, alors que seulement 60 000  personnes souhaitent reprendre une entreprise. Ceci engendre un déficit de 38 000 propriétaires d’entreprise sans releveurs potentiels.

La raison de ce déficit provient de différentes causes, notamment démographiques : vieillissement de la population, baisse de la natalité, augmentation de l’espérance de vie ; mais aussi  d’une immigration insuffisante, de mouvements migratoires négatifs, d’une fiscalité négative pour la transmission parentale, etc.

La décroissance démographique au Québec est quasiment alarmante. On constate que d’ici 20 ans, la population n’accroîtra que modérément et que surtout le groupe des plus de 65 ans représentera plus d’un quart de la population.

L’urgence de la relève des patrons québécois

Le Québec a été en 2018 la province canadienne qui a affiché la plus haute progression de son PIB. Cette croissance soutenue même si elle diminue maintenant légèrement par rapport à d’autres provinces, se maintiendra encore sur les prochaines années.

Le tissu économique québécois est très largement tributaire de PME et TPE. Il est ainsi essentiel pour le Québec dans sa globalité mais aussi dans ses régions, de trouver des repreneurs pour les nombreuses entreprises à céder.

C’est plus de la moitié des patrons d’entreprises qui envisagent de prendre leur retraite d’ici 5 à 10 ans et de transmettre leur entreprise*. La relève locale n’étant pas nécessairement au rendez-vous pour les raisons précédemment évoquées, il y a tout lieu de croire que l’immigration économique pourra pallier à cette pénurie.

Ainsi pour les nombreux entrepreneurs européens francophones qui regardent du côté canadien à la recherche d’un nouveau projet de vie, le Québec offre des opportunités à saisir.

Encore faut-il savoir comment s’y prendre…

Les opportunités d’affaires

Toutes les régions du Québec offrent de belles perspectives de reprise.  Et, tous les secteurs sont impactés au Québec/Canada. On compte particulièrement  de belles perspectives dans les domaines du tourisme-restauration-hôtellerie, dans les services aux personnes âgées, dans les nouvelles technologies, l’ IA…

Plus de la moitié  des fondateurs au Québec veulent prendre leur retraite d’ici 5 à 10 ans. Et, leurs enfants, quand il y en a, se désintéressent des affaires de leurs parents, particulièrement en région. Les contraintes fiscales sont aussi défavorables aux cessions en famille. Il est alors pour le cédant plus intéressant de vendre son entreprise à un tiers.

Les étrangers, peu importe leur provenance, montrent de plus en plus d’intérêt  à une reprise d’entreprises au Québec. Toutefois, il s’avère que les patrons québécois vont préférer revendre leur entreprise à un Français par exemple plutôt qu’à un Américain. Car le Français, au-delà de partager la même langue, donne plus de gages de laisser les emplois au Québec.

Si les statistiques prouvent que de nombreuses entreprises sont à céder, il n’est pourtant pas facile de trouver la perle rare. Il s’agit d’un marché caché. Les fondateurs hésitent et évitent de parler de leur possible cession pour des raisons évidentes tant auprès de leurs employés que de leurs concurrents.

Fusacq pour repérer les opportunités

La difficulté de repérer des occasions de transfert d’entreprise à partir de l’étranger est encore plus grande. Les bonnes affaires se partagent souvent dans les réseaux d’affaires et n’apparaissent guère accessibles au public. Il faut donc trouver des relais de confiance, présents sur place et qui maintiennent des  contacts privilégiés avec le réseau d’affaires local : avocats, courtiers spécialisés, comptables en région.

En contact avec Classe Affaires depuis trois ans,  la société française Fusacq a compris tout le potentiel que le Canada pouvait offrir aux entrepreneurs français à la recherche d’un projet de vie à l’international. Aussi, elle a développé un nouvel espace Canada sur ses plateformes de fusion et d’acquisitions d’entreprises et de commerces. On y trouve déjà une petite cinquantaine d’opportunités d’affaires québécoises. Tout en maintenant la confidentialité des biens, les sites fusacq.com et placedescommerces.com rendent visibles ces entreprises auprès de tous les acquéreurs potentiels et génère plus de 2000 mises en relation par mois!

L’immigration au secours de l’entrepreneuriat

Une entreprise européenne ou un entrepreneur francophone trouvera de nombreux avantages à s’installer au Québec ou au Canada. Que ce soit pour y créer une filiale et conquérir de nouveaux marchés, devenir son propre patron, ou pour s’offrir à soi et sa famille une nouvelle vie, de nouveaux horizons, le Canada reste très attractif.

Outre la situation géographique et les nombreuses liaisons aériennes directes reliant les deux continents qui positionnent le Québec comme la porte d’entrée de l’Amérique du Nord, on peut ajouter la proximité dans la culture et surtout le français comme  langue commune avec le Québec plus particulièrement.

D’autres avantages comme la simplicité administrative, notamment dans le droit et la gestion des RH encouragent d’autant les envies d’entreprendre. Enfin, reconnaissons que le CETA (l’accord de libre échange entre l’Europe et le Canada, signé fin 2017 a su créer un effet stimulant entre ces deux importants marchés économiques.

Pour autant, rien n’est jamais gagné lorsque l’on change de pays et de culture, même si ces dernières semblent similaires. Il faudra vraiment prendre en considération qu’il s’agit d’abord et avant tout d’une culture nord-américaine et que la taille du marché canadien est beaucoup plus petit. Même si l’administration apparaît plus simple, elle est différente et doit être comprise et appréhendée. La fiscalité, comme le droit des affaires et le management sont totalement différents. De plus, la problématique de la pénurie de main d’œuvre dans tous les secteurs d’activités ne doit pas être écartée de l’analyse.

Enfin, bien qu’il devient urgent pour le Québec et le Canada de trouver des acquéreurs aux nombreuses cessions et bien que l’immigration puisse être une partie de la solution, le processus d’installation au Québec et au Canada reste complexe, voire chaotique et parfois long.

S’installer et reprendre ou reprendre et s’installer ?

L’envie est claire, le projet se dessine. Mais, comment s’y prendre à distance? Sur qui compter pour se faire accompagner et éviter les erreurs ?

La recette que propose Classe Affaires est relativement simple et repose sur quatre grandes étapes, faut-il encore accepter de la respecter.

  1. VENIR EXPLORER LE MARCHÉ ET SE CONSTITUER LE BON RÉSEAU DE CONTACTS
  2. CIBLER TRÈS PRÉCISÉMENT LE (OU LES) SECTEUR (S) D’ACTIVITÉ RECHERCHÉ(S)
  3. VALIDER LA STRATÉGIE D’IMMIGRATION
  4. SE PRÉPARER À BOUGER RAPIDEMENT

 

=> Je cible mon projet d’acquisition selon ma capacité d’investissement et du financement possible

=> Je me positionne dans les réseaux ciblés locaux

=> Je valide la stratégie d’immigration pour ma famille et moi

=> Je choisis ma banque d’affaires, mon comptable, mon avocat

=> Je signe un NDA* dès qu’une cible est identifiée

=> Je visite la cible et étudie les états financiers

=> Je fais une lettre d’intérêt ou d’intention conditionnelle avec un dépôt et subordonnée à l’obtention du visa

=> Je fais la vérification diligente

=> Je lève les conditions et je suis propriétaire

* NDA Accord de confidentialité

Savoir se faire accompagner, se préparer et anticiper

Immigration temporaire, immigration permanente. Visa entrepreneur, visa de travailleur qualifié, visa de travailleur autonome, etc. C’est à s’y perdre.  Et, lequel est le plus en cohérence avec mon projet personnel et professionnel ? L’immigration restera la pierre angulaire de tout projet. Par conséquent, l’avocat en immigration sera un partenaire incontournable.

Entreprendre en Amérique du Nord et pouvoir y être patron méritent de saisir les différences dans la culture d’affaires. Savoir s’entourer conditionne la réussite.

Vos meilleurs atouts restent :

L’avocat en droit des affaires : un vrai allié, nécessaire en Amérique du Nord. Il vous conseille et devient un partenaire de développement

Le comptable/fiscaliste : Important pour la partie personnelle et pour l’entreprise. Les déclarations d’impôt sont complexes (deux paliers de gouvernement  – fédéral et provincial – ) et comporte de nombreuses subtilités.

Les assurances (responsabilités civiles, essentielles pour certains métiers ou secteurs d’activité)

Les banques et institutions financières

L’agence de communication : adapter son concept

 

En savoir plus : Webinaire « Reprendre une entreprise au Québec, mode d’emploi », Xavier Chambon et Eric Gerbier, Classe Affaires, FUSaCQ.com le 30 octobre 2019 

webinaire Fusacq
Webinaire sur fusacq.com : « Reprendre une entreprise au Québec »

Source :
L’immigration au secours de l’entrepreneuriat
https://indiceentrepreneurialqc.com/themes/entrepreneuriat-immigrant/lentrepreneuriat-immigrant-un-propulseur-au-futur-de-lentrepreneuriat-quebecois/